BOIS : action

L'HOMME NE VAUT QUE PARCE QU'IL FAIT

action

ACTION : créer, imaginer avec intuition et en harmonie avec son milieu.
L’univers, c’est d’abord une dynamique, un élan, un jaillissement (l’Occident a appelé cela le big-bang). L’idée de cohérence et d’harmonie doit devenir le moteur de toute entreprise si intensément tenaillée entre des intérêts et des forces opposés. Rentabilité et durabilité. Changement et résistance… Ou croissance et consolidation, les deux phases qui doivent rythmer un développement harmonieux et durable. Les déclinaisons foisonnent.

DEPASSEMENT et PERFECTION : se dépasser dans son métier, dans son activité, c'est chercher à atteindre la perfection dans chaque geste jusqu'à pouvoir oublier toute discipline toute règle, jusqu'à ce que cette perfection soit spontanée et naturelle. Dépasser sa vie c'est devenir immortel, c'est entrer dans les fibres de la Vie cosmique et éternelle. Un individu ne vaut rien par lui-même. L’homme ne prend dignité et valeur que par ce qu’il fait, que par sa contribution claire au processus culturel ou vital qui le porte et dont il n’est qu’une très temporaire et très partielle incarnation Il ne s’agit pas d’un quelconque mépris pour la vie humaine individuelle, mais de sa sublimation. Faire ce qu’il y a à faire, le faire bien, mais le faire avec le moins possible de perturbation de l’équilibre environnant

HARMONIE : ce que l’on ressent dans une entreprise harmonieuse, c’est avant tout l’absence de tensions négatives, l’absence de stress négatif. L’harmonie, voie du milieu, naît du dépassement des opposés dans leur synthèse. L’harmonie n’a pas grand-chose à voir avec notre sens du compromis ; elle n’est pas cet équilibre "du milieu" qui n’est, d’après l’étymologie, que médiocrité.
L’harmonie n’est pas non plus le consensus ; le consensualisme, lui aussi, confine toujours à la médiocrité Entre blanc et noir, le problème n’est pas de trouver un gris plus ou moins pâle qui frustrera tout le monde sans satisfaire personne. La "voie du milieu" est la voie qui sublime la dualité en la dépassant. La "voie du milieu" récuse les "OU" et recherche les "ET". Il ne s'agit pas de châtrer les énergies opposées mais de les canaliser au service du projet, de l'intention intime de l'entreprise.

CREATIVITE : La créativité est le critère d'une vie réussie. Il faut beaucoup de créativité pour répondre avec originalité à une évolution qui est la même pour tous. La communication classique plafonne car elle n'a plus de sève pour la nourrir. Tout le monde utilise les mêmes recettes, mais tout le monde est gavé de cette nourriture. Il n'y a plus de joie même si tout le monde consomme, faute de mieux, mais sans ne plus être fidèle à rien. Faire du buzz coûte très cher pour des résultats minimes, fugaces.

COMMUNICATION : passer à une communication qui véhicule de nouvelles valeurs plus en adéquation avec le monde d'aujourd'hui : intelligence, simplicité, convivialité, confiance, créativité et innovations, défis ...

EXPANSION : Grandir, se déployer, s'épanouir. Toute entreprise est un arbre qui pousse, saison après saison, élagages après tailles, fumages après cueillettes, floraisons après greffes. Et cet arbre croît continûment. Ce qui importe, c’est la raison profonde qui le fait pousser. Où est son intention ? Où est sa finalité ? Qu’est-ce qui le pousse à croître, à verdir, à fructifier ? la valeur de l’entreprise n’estpas dans ce qu’elle a ou est, mais dans ce qu’elle fait. Le processus "entreprise" poursuit toujours sa logique propre : il s’accomplit comme pousse un arbre, et l’arbre ne "veut" rien, n’a aucun objectif, n’attend aucun résultat précis. Il est seulement mû par l’intention, héritée de sa graine, de devenir toujours plus "arbre" et d’accomplir au mieux cet arbre potentiel que sa graine enfermait déjà. Il n’y a ni objectif ni résultat à atteindre : seulement la réalisation de soi au mieux, avec ce qui se présente, malgré ce qui se présente.




Intelligence destructrice: Le bois est mangé par l'asphalte et le métal
La civilisation occidentale n'a plus le respect de la nature. Un grand nombre de biotopes et d'espèces vivantes disparaissent. Les sous-bois deviennent des parkings. L'asphalte et le béton sont les manifestations de cette nouvelle et menaçante monotonie. Avant l'homme, des garde fous naturels servaient à maintenir les équilibres instables engendrés par la compétition et la lutte pour la survie. En inventant la stratégie de l'intelligence, la nature a rendu caducs ces garde fous. L'être humain peut éliminer ses proches, voire l'espèce toute entière.


SOURCES : noo

SOURCES ET INSPIRATION :
Marc HALEVY. Fabrice PAPY. Thierry GAUDIN. Hubert REEVES. Michel SERRES.
Les 5 éléments

Marc Halévy : activités // bibliographie

Fabrice Papy : activités // bibliographie

Thierry Gaudin : activités // bibliographie

Hubert Reeves : bibliographie

Michel Serres : bibliographie